• Gason et les Sablonautes : la légion des amants - Première partie

     

     Gason et les Sablonautes : la légion des amants - Première partie

     

    Dans le secret de quelques jardins et dans les dunes aux environs de Berck sur Mer, une civilisation inconnue prospère. Gardés par la confrérie des Grands Protecteurs depuis des siècles, les peuples miniatures mènent leur propre existence, aussi prometteuse mais aussi parfois aussi folle, stupide et cruelle que la nôtre.

     

    Gason et les Sablonautes : la légion des amants - Première partie

    (photos prises dans le potager de Chenonceau. Mais qui sait, peut-être là-bas aussi...)

    Gason et les Sablonautes : la légion des amants - Première partie

    Gason et les Sablonautes : la légion des amants - Première partie

     

    A l'instar des nations et peuples des Grands, le peuple du royaume d'Orchide possède sa mythologie et ses héros. Le plus célèbre et le plus aimé est Gason Authienoüs, premier roi des Orchidiens, dont il a fait une nation unie, fière, imaginative et puissante. Avant d'avoir vingt ans, il s'était distingué dans une quête fabuleuse, avec ses amis proches et ses serviteurs, surnommés les Sablonautes.

     

    Gason et les Sablonautes : la légion des amants - Première partie

    Gason et les Sablonautes : la légion des amants - Première partie

    Gason et les Sablonautes : la légion des amants - Première partie

    Gason et les Sablonautes : la légion des amants - Première partie

     

     

    Dans le royaume d'Orchide, au Palais de Katapigone, on célèbrait l'arrivée de l'été.

     

     

     Le peuple d'Orchide était éduqué, raffiné et très libre. Il ne connaissait aucune limite dans la quête et l'exploration des plaisirs, autre que celle du respect dû à l'autre. Il vivait dans l'insouciance et se livrait à tous les excès des passions à la face du ciel vide. Les Orchidiens estimaient n'avoir de comptes à rendre à qui que ce soit de leur façon de vivre et d'aimer. Ivres de liberté, ils furent impudiques, fornicateurs et démesurément mangeurs de gaufres au caramel au beurre salé. Le prophète Kalmos Partirambus, dit le "Tumaadi", Celui qu'On Ecoute, vint annoncer que la colère de leurs ennemis allait s'abattre sur eux alors qu'ils n'étaient pas prêts à se défendre. Kalmos leva son bâton et des pierres idiotes se fendirent et prirent feu, on n'a jamais vraiment su pourquoi mais ça faisait un peu peur, c'est sûr. Les Orchidiens furent effrayés et se jetèrent à ses pieds en suppliant "Hooo, Kalmos !!".

     

     

    Appartements de Gason Authienoüs, au palais royal.

     

     

    Le lendemain, on commenta beaucoup en ville l'incident provoqué par Partirambus.

     

     

    Il semblait que l'avertissement lancé avec sa grosse voix n'était que pure fantaisie. Un ministre vint prévenir le prince que les guetteurs placés en Authiegane, dans les dunes qui sont au sud de Berck, avaient signalé une nouvelle incursion de l'armée coloniale hédonienne. Le traité de paix n'avait tenu que deux ans. Les Hédoniens sortaient de leur joli jardin de Groffliers pour reprendre possession des colonies dunaires qu'ils avaient dû abandonner au royaume vassal d'Authiegane, créé par Gason lui-même.

     

     

    On tint rapidement un conseil des généraux, présidé par Gason. Le pays était-il prêt pour une nouvelle guerre dans le désert ?  Il semblait que non. Mais Gason et son ami le général Ypardanlêvoj saisirent cette occasion d'annoncer que la formation des cadets était en bonne voie : au coeur de la région convoitée par l'ennemi, à Philêouja Pellapolis, une nouvelle légion était en train de naître, la VIe, bientôt prête à appuyer celle de la colonie d'Authiegane.

     

     


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :