Centre des opérations

 

-     A 8h30, 3 compagnies d'infanterie hédoniennes de la IIe Armée sont entrées en Gravière, ont encerclé le 9e groupe du lieutenant Sanarivkamoa et ont ensuite pénétré en Bourdon-Silice pour isoler les éléments de la Xe légion qui occupent le pays. Les forces gravaroises se sont rempliées au sud-ouest en bordure du canal devant l'attaque de la IVe Légion et ont rejoint les Hédoniens.

 

-     La VIe Légion contrôle la moitié du territoire de la concession howlaque et progresse vers le nord sans rencontrer d'opposition. L'ensemble de la IVe commence à se déployer sur la frontière en vue de la contre-offensive locale qui suivra 2 axes parallèles vers le canal et dont les détails vont suivre. Ils seront communiqués par le commandant du Groupe d'armées du Sud, le général Von Bulot...

 

-     ...Qui est très en retard. Si jamais il m'entend... Nous espérons de ses nouvelles.

 

-     Von Bulot : Je crois que le vieux maréchal m'a pris en grippe. Que d'impatience, d'angoisse. Allons, ça ne va pas si mal !

-     Blatte : Cela irait encore mieux avec une contre-offensive générale sur tous les fronts, en particulier dans le désert. Je me porte garants des éléments de la VIIe Bourdonnaise qui sont restés fidèles à l'empire. En moins d'une heure, je peux traverser le canal et libérer le 9e groupe et faire jonction avec Bousebourg pour couper la retraite des Hédoniens.

-     Bousebourg : Vous tenez vos Bourdonnais par la terreur. La terreur ne fait pas forcément de bon soldats. Je ne leur accorde qu'une confiance limitée.

 

-     Blatte : Alors je vois qu'il n'y a rien de prêt pour moi. Je ne dois donc pas songer à faire mouvement aujourd'hui.

-     Von Bulot : Vous ferez mouvement quand les renforts de l'armée de réserve seront ici. Je ne puis détacher à l'usage de votre seule fantaisie les meilleures compagnies de la IVe. L'empereur a déjà mobilisé 2 légions pour l'offensive en Authiegane. Le seigneur Gason et les généraux les experts de la guerre dans le désert (donc, pas nous) vont partir avec lui.

-     Blatte : J'aurais aimé le rejoindre aussi. C'est là-bas que les choses utiles vont se faire pour faire pression sur les Hédoniens ici. Les Gravarois et les rebelles de Bourdon-Silice peuvent être battus en une seule rencontre.

 

-     Toukipatine : Bonjour Messieurs ! Nous nous retrouvons enfin.

-     Von Bulot : Vous revoilà, Commandant. Vous allez sans doute nous rebattre les oreilles de vos malédictions du désert.

-     Toukipatine : Pour ce qui est des oreilles, je regrette de ne pas avoir eu celle de l'empereur, qui s'est rangé à ses généraux les plus aventuriers. Au moins, on peut compter sur le seigneur Gason Aithienoüs pour essayer de tempérer tout ça. Je maintiens que répondre à la manoeuvre ennemie de diversion et allez ouvrir un nouveau front dans les sables est une erreur.

 

 Les officiers vont rester irréconciliables sur la stratégie à suivre...

L'empereur Gaadushnor vient observer les cartes en silence avant de partir voir la guerre en vraie et d'en assumer toutes les conséquences.

 

 Le lendemain, le commandant Ilya Toukipatine est affecté par le général Von Bulot à l'état-major du général Blatte en Bourdon-Silice. Il part aussitôt le rejoindre. Il le trouve très occupé à torturer quelques sénateurs siliciens félons. Blatte n'interrompt même pas cette activité à laquelle il semble prendre un plaisir à la fois glacial et intense, même lorsqu'on lui annonce l'arrivée de son subalterne. Quand enfin il ordonne que l'on fasse venir Toukipatine, le commandant est déjà parti en ville pour prendre ses fonctions.

 

 

A quelques jours de là, on célèbre en Orchide la Fête de l'Union des Tribus. C'est l'occasion pour l'armée de parader en affichant enthousiasme et détermination, d'en imposer auprès du peuple avant d'aller en faire autant auprès de l'ennemi...  

 

 

Le seigneur Gason Authienoüs, l'ex-roi d'Orchide, avait renoncé à la couronne au nom de la paix il y avait quelques années mais il reste très présent et sollicité dans les affaires orchidiennes. Il n'apprécie pas beaucoup le général Blatte.

 

 

 Maison de la princesse Geldoush. Elle annonce à sa dame de compagnie, Madame Elparoski, son intention de partir avec l'armée dans le désert.

 

 

Au Quartier général orchdien, le "jeu de cartes" continue. Les points faibles de l'Orchide, attaquée sur plusieurs fronts à la fois, sont de plus en plus évidents...

 

 

Geldoush fait ses bagages et confie à Madame Elparoski son animal de compagnie, qui effraie beaucoup cette dernire !

 

 

A suivre, ci-dessous