• Episode 9 et fin : A l'année prochaine, si je te reconnais !

     

    Acte 8 et fin : A l'année prochaine, si je te reconnais !

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    Les événements qui accompagnaient la chute et la disparition de Catudila trouvèrent leur conclusion quelques jours après : l'armée de réserve des Hédoniens avait attaqué l'Authiegane défendue par Juskalos, qui avait surestimé ses capacités à affronter seul cet adversaire coriace en bataille rangée. Le général en chef mourut d'ailleurs bêtement dès le début de l'action, sans avoir eu le temps de réviser son jugement.

     

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    La VIIe Légion de Bourdon-Silice s'épuisa en vain contre les lignes hédoniennes et se délita subitement dans un sauve-qui-peut général. Le cortège de l'impératrice Hazemnout, de la marquise de Plessis-Radasse, du roi Quintovic et de sa mère Latêtokaré dut prendre les jambes à son cou pour s'éloigner de la tourmente. Venus voir la bataille en touristes, de loin, ils la virent de l'intérieur.

     

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    Ils se crurent sauvés. Mais l'arrivée d'un Grand qui se promenait dans cette zone normalement interdite changea le cours de l'histoire orchidienne. Un pied gigantesque vint aplatir les ambitions du quatuor infernal. Ambitions que l'on ne pouvait plus qualifier de démesurées dans ce contexte somme toute horrible qui ramenait clairement les mini-gens à leur vulnérable condition... 

     

    Acte 9 et fin : A l'année prochaine, si je te reconnais !

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    Bien loin de là, Gason Authienoüs était impuissant à intervenir. Il avait reformé un semblant d'armée avec les bouts des IIIe et VIIIe Légions qu'il avait sous la main. Mais pour une fois, les choses se dénouaient sans lui.

     

    Acte 8 et fin : "A l'année prochaine, si tu ne m'évites pas !"

     

     Cependant, un secours vint soulager l'Authiegane assiégée, sous la forme d'une décision du Conseil des nations miniatures du Jardin secret. Comme chaque fois qu'une guerre entre deux pays prenait trop d'ampleur, le Conseil était sorti de sa timidité et avait envoyé une force d'interposition. Elle était fournie comme d'habitude par la petite République neutre de Beljamique.

     

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     Les Hédoniens durent discuter de la paix avec le gouvernement provisoire orchidien dirigé par l'ex-reine Bulotricia, que l'on avait sortie de sa dépression et projetée à nouveau aux responsabilités. Elle parvint à négocier le maintien de l'Authiegane sous la couronne et céda sur de larges territoires en bordure de la forêt. On l'acclama pour avoir sauvé le pays de l'humiliation. Et elle remonta presque de force sur le trône, soutenue par le prince Gason Authienoüs qui était la meilleure, la plus digne des cautions possibles.

     

    Acte 8 et fin : A l'année prochaine, si je te reconnais !

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    Episode 9 et fin : A l'année prochaine, si je te reconnais !

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    Acte 8 et fin : A l'année prochaine, si je te reconnais !

     

    Pour ce qui était de Cashprix, elle refusa les exigences ennemies. Puisque les Hédoniens voulaient aussi Cashprix, il n'avaient qu'à aller conquérir ce territoire lointain sur lequel ils s'étaient déjà cassés les dents.

     

    Acte 8 et fin : A l'année prochaine, si je te reconnais !

     

    Les Hédoniens abandonnèrent finalement leurs prétentions quand Bulotricia souligna que le prince Gason Authienoüs avait chargé deux légions de tenir la vallée, ce qui était à peu près faux. Mais le chantage fonctionna.

     

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    La paix retrouvée, Gason et ses amis goûtèrent un repos bien mérité. Ils entreprirent des recherches pour localiser d'éventuels survivants parmi les prisonniers de la villa, dont bien sûr l'empereur. Mais si on le trouvait, que ferait-on de lui ? Le pays était déjà passé à autre chose. Bulotricia allait mieux, elle était de nouveau reine. De toute façon, on ne lui laissait pas le choix : Moralambès, le père de l'empereur, refusait la couronne ; Seugahalmemnon de Bourdon-Silice pleurait bruyamment la mort de sa soeur l'impératrice et déclara, entre deux averses de larmes, s'estimer émotionnellement incapable d'assumer une régence, et de conspirer à nouveau contre qui que ce soit... Et le jeune frère de Catudila, Gaadushnor, avait 14 ans.

     

    Acte 8 et fin : "A l'année prochaine, si tu ne m'évites pas !"

     

    Gason décida de rester à Cashprix. En Orchide, on pensait "Cashprix, c'est fini", plus personne ne voudrait aller coloniser un lieu si lointain et de fâcheuse mémoire.

    Mais non. Cashprix accueillait une nouvelle personnalité légendaire, la plus légendaire depuis 30 ans : Gason. Bulotricia offrit à son ami la fonction de gouverneur des territoires du Nord et la villa d'Axel Menthe. Toujours en quête de son exil parfait, du lieu où il se sentirait vraiment chez lui, le prince tenta cette nouvelle expérience.

    Il fêta dans les lieux encore hantés par le souvenir de son neveu son cinquantième anniversaire. Son frère Yadêmokyblès avait accepté de reprendre la couronne d'Authiegane après la mort de son fils Quintovic. Le jeune idiot avait été déclaré mort au combat, pour sauver l'honneur de celui qui avait trop aimé sa maman et avait été son jouet consentant dans le complot.

     

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    La fête fut rendue plus belle encore dans les bras d'Encolpe, qui était devenu le Giton du prince, et aussi de son fidèle esclave Philêminion. Gason ne se doutait pas un instant de ce qui se passait à environ 5 000 centimètres de là...

     

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    Gason rumina longtemps l'amertume de cette période dramatique. Perdre deux neveux en si peu de temps, ce n'était plus un catastrophe, c'était de la négligence. Il aurait voulu que ses frères viennent à Cashprix se reposer. Ils auraient refait le monde en imagination, comme quand ils étaient gamins. C'était le temps des fleurs et de l'insouciance. Les trois frères n'avaient pas encore inventé ce poids terrifiant qu'est l'Orchide... Il repensa à un rare moment de détente et de complicité en famille, c'était quelques jours plus tôt seulement...

     

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    Qu'était donc devenu l'empereur Catudila ? Après avoir échappé à l'exécution, avait-il survécu à la solitude et au dénuement dans le désert ? On décida qu'il était définitivement perdu. Mais l'était-il réellement ?

    Seules deux personnes dans le mini-monde avaient la réponse à cette question.

     

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    Dans sa fuite, Catudila avait gardé un peu de lucidité et un bon sens de l'orientation. Il avait su retrouver, au bout de quatre jours d'errance, la ferme abandonnée. Il avait marché sous un soleil torride, passé des nuits tapi dans le sable, guettant avec angoisse les bruits des bêtes qui risquaient de faire de lui un délicat repas... Pour son grand bonheur, les deux frères s'étaient organisés : Encolpe patrouillait seul autour du Mont-Sandy pendant que Korydon faisait la même chose dans un périmètre plus restreint autour de la ferme. L'empereur reconnut le paysage et retrouva l'ancien nid d'amour des deux frères sans qu'ils le vissent. A l'intérieur de la maison rendue à nouveau habitable, des vivres l'attendaient, un bon lit et un message de son jeune amant. Leurs retrouvailles le soir même furent émues. 

    Catudila prit dans ses bras Encolpe, encore méfiant mais toujours solidaire de son frère, et le remercia.

    Cashprix resterait pour Catudila le lieu de son renouveau. Korydon et Encolpe gardèrent le secret de sa retraite en pleine nature. Et ils continuèrent en somme à remplir leur mission : agents de liaison entre lui et le monde extérieur.

     

    Acte 8 et fin : "A l'année prochaine, si tu ne m'évites pas !"

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    Catudila était officiellement déclaré mort depuis le 1er août. Encolpe le lui apprit en revenant de l'Authiegane. L'ex-empereur rit et se déclara officieusement plus vivant qu'il ne l'avait jamais été depuis cette même date.

    Il venait de faire l'amour avec Korydon à l'étage de leur domaine secret encore en travaux, il était de bonne humeur.

    Il était bien plus que ça en réalité. Heureux.

     

    Acte 8 et fin : "A l'année prochaine, si tu ne m'évites pas !"

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    -     Catudila : Comme la vie devient belle et intéressante quand on accepte de faire le tri dans tout ce qui nous encombre l'esprit... Cet exil se passe très bien ! Mon désert intérieur a reçu la pluie bienfaitrice qui lui manquait tant. Le destin et toi, vous me donnez une seconde chance.

     

    Acte 8 et fin : A l'année prochaine, si je te reconnais !

    -     Catudila : Pauvres Orchidiens ! Laissons-les s'agiter et tourner en rond sans nous... Il se passe tant de choses chaque année en Orchide. Avec un peu de chance, une péripétie chassant l'autre, un tyran tout neuf rendant le précédent démodé, on m'aura oublié dans quelques mois... Et si d'aventure un de nos concitoyens s'égarait par ici, il ne me reconnaîtrait peut-être même pas. Déjà que je ne me reconnais pas moi-même ! Et toi, tendre Korydon, magnifique garçon de la nature, me reconnaîtras-tu dans un an ?

     

    Acte 8 et fin : A l'année prochaine, si je te reconnais !

    -     Korydon : Bien sûr que je te reconnaîtrai, Seigneur. Puisque, ces dernières semaines, c'est moi qui t'ai fait... 

     

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    FIN

     

     


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